SH

Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur

September 9, 2022

September 11, 2022

DE

DAS PROJEKT
„Wovor ich am meisten Angst habe, ist die Angst“ ist ein multidisziplinäres Experiment zum Thema der Vergänglichkeit und des Genusses des Augenblicks.
Es ist eine Ode an das Leben, die an einem für den Tod symbolischen Ort stattfindet: dem alten Friedhof von Mortehan, einem denkmalgeschützten Ort von außergewöhnlicher Schönheit am Ufer des Flusses Semois.
Es handelt sich um eine philosophische Untersuchung, die von den darstellenden und visuellen Künsten im öffentlichen Raum, außerhalb der Mauern von Kulturstätten, interpretiert wird.
Das gesellschaftliche Thema der Angst vor der Endlichkeit wird von den Künstlern durch eine Kooperation mit den Bewohnern der Region, insbesondere mit den Schülern der Schulen der Gemeinde Bertrix und mit Senioren, untersucht.
Die Gesundheitskrise hat in erster Linie, wenn auch auf unterschiedlichen Ebenen, junge Menschen und Senioren betroffen. Sie hat auch die Generationen untereinander gespalten und noch weiter voneinander entfernt.
Mit diesem Projekt möchten die Künstler einen generationenübergreifenden Dialog über die Angst vor dem Tod und die Intensität des Lebens eröffnen. Das Projekt wird von Audrey Bossuyt und Marta Lodoli, den Seiltänzerinnen der Cie des Chaussons Rouges, getragen. Sie laden Künstler aus anderen Künsten als dem Zirkus ein, sich der Kompanie für eine Kooperation anzuschließen.

Das Laboratorium endet mit einer Reihe von Performances, die eine Choreografie auf dem Drahtseil, eine skulpturale Installation und eine Klanglandschaft miteinander in Dialog treten lassen, die sich gegenseitig nähren und mit dem Ort und seinen Bewohnern in Verbindung stehen. In der Praxis wird ein Drahtseil quer über den Fluss Semois verlegt und endet auf dem Friedhof von Mortehan. Das Seil wird von zwei Stahl-Struktur-Skulpturen getragen, die rostfarben mit goldenen Akzenten sind und an die vergehende Zeit und die Splitter des Lebens erinnern. Der Draht (30 m lang) ragt 5 m in die Höhe. Die Seiltänzer der. Cie des Chaussons Rouges, Audrey Bossuyt und Marta Lodoli, bewohnen die Installation.

Toine Thys erforscht neue Klänge auf der Bassklarinette, um die Entwicklung der Seiltänzer und die beweglichen Skulpturen von Silvia Hatzl auf organische und traumähnliche Weise zu begleiten.
Die Bewohner können das kreative Labor beobachten, das unter freiem Himmel im öffentlichen Raum stattfindet, und sind eingeladen, den Performances beizuwohnen, die am Ende des Labors stattfinden und über mehrere Tage zu verschiedenen Tageszeiten wiederholt werden: Morgengrauen, Tagesmitte, Sonnenuntergang.

Das Licht und die Luftfeuchtigkeit spielen jedes Mal einen Streich, die Magie des Ortes verändert sich und die Künstler müssen sich an die Feinheiten des Augenblicks anpassen. Die bildende Künstlerin Silvia Hatzl ist eingeladen, am Labor teilzunehmen, um eine vergängliche skulpturale Installation in der Landschaft rund um die Seiltanzkonstruktion zu schaffen.

Elle travaille avec des matières textiles aériennes autour du thème de la mémoire.
Une représentation spécifique sera dédiée aux élèves des écoles secondaires (cycle supérieur) et aux personnes du troisième âge de la région et sera accompagnée d’une rencontre avec les artistes.
Le débat sera modéré par Anne Libert, chercheuse en pédagogie. Elle va également accompagner les artistes dans l’écriture d’un dossier pédagogique qui sera mis à disposition des enseignants pour préparer en amont la rencontre.
Le Parc naturel de l’Ardenne méridionale est le partenaire local principal. L’association présente un ancrage fort dans le territoire. Dans ses missions premières, on trouve la mise en valeur du territoire du parc, ainsi que la rencontre de publics fragilisés et intergénérationnels.
Le centre culturel de Bertrix, avec les services communaux, sont également impliqués afin que le projet puisse trouver le plus grand écho possible sur le territoire, parmi ses acteurs et ses habitants.

FR

LE PROJET
«Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur»1 est un laboratoire pluridisciplinaire sur le
thème de l’éphémère et de la jouissance du moment présent.
C’est une ode à la vie qui s’invite au sein d’un lieu emblématique de la mort: l’ancien
cimetière de Mortehan, site classé d’une exceptionnelle beauté, situé en bordure de
Semois.
C’est une recherche philosophique interprétée par les arts vivants et les arts
visuelles dans l’espace public, hors des murs des lieux culturels.
Le thème sociétal de la peur de la finitude est investigué par les artistes à travers un
laboratoire transversal in situ, en lien avec les habitants de la région, en particulier
les élèves des écoles de la commune de Bertrix et les personnes du troisième âge.
La crise sanitaire a touché en premier lieu, bien que sur des plans différents, les
jeunes et les personnes du troisième âge. Elle a également divisé et éloigné encore
plus les générations entre elles.
Avec ce projet, les artistes souhaitent ouvrir un dialogue intergénérationnel autour
de la peur de la mort et de l’intensité de la vie.
Le projet est porté par Audrey Bossuyt et Marta Lodoli, les funambules de la Cie des
Chaussons Rouges. Elles invitent des artistes issus d’autres arts que le cirque à se
joindre à la compagnie pour un laboratoire in situ.
Le laboratoire se conclut avec une série de performances qui font dialoguer une
chorégraphie sur le fil, une installation sculpturale et un paysage sonore qui se
nourrissent les uns les autres, en lien avec le lieu et ses habitants.
En pratique, un câble funambule est installé en travers de la Semois et se termine
dans le cimetière de Mortehan. Le câble est soutenu par deux structures-sculptures
en acier, de couleur rouille avec des touches de doré, rappel du temps qui passe et
des éclats de vie. Le fil (30m de long) s’élève à 5m de hauteur. Les funambules de la
Cie des Chaussons Rouges, Audrey Bossuyt et Marta Lodoli habitent l’installation.

Toine Thys explore des sonorités nouvelles à la clarinette basse pour accompagner de manière organique et onirique l’évolution des funambules et les sculptures mouvantes de Silvia Hatzl.
Les habitants peuvent observer le laboratoire de création, qui a lieu en plein air dans l’espace public, et sont invités à assister aux performances qui ont lieu en fin de laboratoire et qui seront répétées sur plusieurs jours à différents moments de la journée: l’aube, le milieu de la journée, le coucher du soleil.

Chaque fois la lumière et l’humidité de l’air jouent des tours, la magie du lieu se transforme ; les artistes doivent s’adapter à la subtilité du moment.
L’artiste plasticienne Silvia Hatzl est invitée à participer au laboratoire pour la création d’une installation sculpturale éphémère dans le paysage autour de la structure funambule.
Elle travaille avec des matières textiles aériennes autour du thème de la mémoire.
Une représentation spécifique sera dédiée aux élèves des écoles secondaires (cycle supérieur) et aux personnes du troisième âge de la région et sera accompagnée d’une rencontre avec les artistes.
Le débat sera modéré par Anne Libert, chercheuse en pédagogie. Elle va également accompagner les artistes dans l’écriture d’un dossier pédagogique qui sera mis à disposition des enseignants pour préparer en amont la rencontre.
Le Parc naturel de l’Ardenne méridionale est le partenaire local principal. L’association présente un ancrage fort dans le territoire. Dans ses missions premières, on trouve la mise en valeur du territoire du parc, ainsi que la rencontre de publics fragilisés et intergénérationnels.
Le centre culturel de Bertrix, avec les services communaux, sont également impliqués afin que le projet puisse trouver le plus grand écho possible sur le territoire, parmi ses acteurs et ses habitants.

 

EN

THE PROJECT
‘Ce dont j'ai le plus peur, c'est la peur’ is a multidisciplinary laboratory on the theme of the ephemeral and the enjoyment of the present moment.
the theme of the ephemeral and the enjoyment of the present moment.
It's an ode to life in a place emblematic of death: the old Mortehan cemetery, an exceptionally beautiful listed site on the banks of the Semois.
This is philosophical research interpreted by the performing and visual arts in the public space, outside the walls of cultural venues.
The societal theme of the fear of finitude is explored by the artists through cooperation with local residents, in particular Bertrix schoolchildren and senior citizens.
The health crisis has primarily affected young people and the elderly, albeit in different ways. It has also divided and distanced the generations even further.
With this project, the artists hope to open up an intergenerational dialogue around the fear of death and the intensity of life. The project is led by Audrey Bossuyt and Marta Lodoli, the tightrope walkers from the Cie des Chaussons Rouges. They are inviting artists from outside the circus arts to join the company for a collaboration.

The laboratory concludes with a series of performances that bring together a choreography on the wire, a sculptural installation and a soundscape that feed off each other, in connection with the site and its inhabitants. In practice, a tightrope is installed across the Semois and ends in the Mortehan cemetery. The cable is supported by two steel structure-sculptures, rust-coloured with touches of gold, a reminder of the passing of time and the flashes of life. The wire (30m long) rises to a height of 5m. The tightrope walkers of. Cie des Chaussons Rouges, Audrey Bossuyt and Marta Lodoli inhabit the installation.

Toine Thys explores new sounds on the bass clarinet to provide an organic, dreamlike accompaniment to the evolution of the tightrope walkers and Silvia Hatzl's moving sculptures.
Local residents can observe the creative laboratory, which takes place outdoors in the public space, and are invited to attend the performances, which take place at the end of the laboratory and will be repeated over several days at different times of the day: dawn, midday, sunset.

Each time the light and humidity play tricks, the magic of the place is transformed; the artists have to adapt to the subtlety of the moment. Visual artist Silvia Hatzl has been invited to take part in the laboratory to create an ephemeral sculptural installation in the landscape around the tightrope structure.

She works with airy textiles around the theme of memory.
A special performance will be dedicated to secondary school pupils (upper cycle) and senior citizens in the region, and will be accompanied by a meeting with the artists.
The debate will be moderated by Anne Libert, an educational researcher. She will also be helping the artists to write an educational pack, which will be made available to teachers to help them prepare for the event.
The Parc naturel de l'Ardenne méridionale is the main local partner. The association is firmly rooted in the region. Its primary missions include showcasing the park's territory, as well as reaching out to vulnerable and intergenerational groups.
The Bertrix cultural centre and local services are also involved in the project, to ensure that it has the greatest possible impact on the local community.

 

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